En 2017 la revue Bio Science a alerté sur la dégradation de l’environnement. Cette alerte se fondait sur neuf indicateurs mondiaux, dont l'évolution a été suivie de 1960 à 2016. Les résultats sont les suivants :

Le point positif est que le taux d'ozone stratosphérique a diminué grâce au protocole de Montréal (1987). Pour le reste :
- Les ressources en eau douce par habitant ont été divisées de moitié par rapport à 1960.
- Les limites d'une pêche soutenable sont dépassées depuis 1992.
- Les zones maritimes mortes ont augmenté en nombre.
- De grandes superficies forestières ont été perdues entre 1990 et 2015.
- Les espèces vertébrées ont diminué de 58% entre 1970 et 2012.
- Après une courte stabilisation, une nouvelle hausse des émissions de CO₂ a lieu.
- Nous vivons les années les plus chaudes parmi celles connues.
- Les humains pourraient être environ 11 milliards en 2100.

Depuis 2017, tout s’est aggravé sauf le taux d'ozone qui reste bas. Bien que cela soit maintenant connu et reconnu, les actions pour endiguer la dégradation de l’environnement sont très insuffisantes. La raison en est la puissance de la « mégamachine » évoquée dans l’article précédent. L’impossibilité de la freiner conduit à une modification de l’écosystème, dont on voit bien qu’il va provoquer des bouleversements dans la biosphère et dans le climat.