Actualités philosophiques, scientifiques et sociétales
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- Écrit par : Bernard Lahire
- Catégorie : Actualités philosophiques, scientifiques et sociétales
Séminaire La Reconstruction
8 avril de 18h à 19h15
Bernard Lahire
Lois et invariants en sciences sociales
Accessible à tous par zoom
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ID : 968 3416 5628
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Depuis plusieurs décennies, les chercheurs en sciences sociales se sont très largement engagés dans la voie du nominalisme épistémologique, allant même jusqu’à nier l’existence d’une réalité sociale objective, indépendante de toute observation, de toute description ou de toute interprétation. Une telle attitude contribue à démobiliser collectivement les chercheurs qui pensent que la pluralité théorique non seulement est irréductible, mais constitue une « richesse », qu’aucune synthèse intégratrice ni aucune cumulativité scientifique ne sont atteignables, et que l’idée de dégager des lois, des principes ou des invariants concernant le monde social est une folie positiviste d’un autre âge. C’est de ce relativisme et de ce manque général d’ambition que nous devons désormais sortir.
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- Écrit par : Teodoro Cohen
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Le débat philosophique et scientifique portant sur l’existence d’une singularité du vivant, ou sur la possibilité de le réduire à d’autres étants de la réalité, à savoir aux systèmes naturels non vivants ou aux machines digitales et algorithimques, est ancien et important. La position théorique défendue s’inscrit dans le courant philosophique de l’autonomie et de l’auto-organisation des organismes, et défend l’existence d’un mode d’être organique (selon la célèbre définition kantienne) propre aux êtres vivants.
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- Écrit par : Patrick Juignet
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Le courant de la « psychiatrie dynamique » s'est développé principalement aux États-Unis et en Europe à partir des années 1950. Il s’est appuyé sur les concepts de la psychanalyse, tout en intégrant des approches biologiques et psychosociales. Un aspect non négligeable est intervenu : celui de climat intellectuel résolument optimiste. De 1970 à 1980, a régné un certain enthousiasme dû à l’idée que la psychiatrie associée aux sciences humaines permettait non pas simplement de soigner des maladies, mais également d’accéder à l’humain dans sa généralité.