"Science ouverte ! Ce devrait donc être un pléonasme, mais cela fait des décennies que cela ne l’est plus. Comment en est-on arrivé là alors que pendant des siècles la communauté scientifique avait réussi à échanger, à s’organiser à travers de multiples réseaux ? " écrit Bruno DAVID (La science ouverte : refaire circuler le savoir librement).
Je le cite à nouveau :
"Après avoir demandé aux scientifiques, la plupart du temps payés par les pouvoirs publics, d’écrire leurs articles, de les éditer, de valider gratuitement ceux de leurs pairs, puis de payer pour les lire, les éditeurs ont aussi souhaité faire payer pour publier, simplement en proposant des accès facilités et accélérés à la publication contre rétribution. Bref, une forme d’asservissement consenti s’est installée, où il fallait passer trois fois à la caisse.
À trop vouloir gagner, un vent contraire s’est levé, celui de la science ouverte."
Un comité de pilotage pour la science ouverte a été mis en place par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Pour en savoir plus, visitez le site Ouvrirlascience.fr