Réseaux sociaux espions, certes mais dès le début machines à sous exploitant les données qui leurs son fournies gratuitement et naïvement par les utilisateurs.

Suite aux récentes révélations sur l'utilisation des données de facebook, et autres réseaux dits « sociaux » du même type, Philosophie, science et société a décidé de supprimer les liens vers toutes ces plateformes. Comme on ne le sait pas forcément, les informations mises sur ces médias deviennent la propriété des opérateurs et servent de toile de fond aux publicités. Mais surtout, les informations sur les utilisateurs y sont collectées en continu sur toutes les interfaces de navigation utilisées (ordinateurs, tablettes, téléphones mobiles). 

Enfin, les données provenant de sites web reliés par un bouton « se connecter avec » contribuent au pistage des internautes. S'inscrivant dans la démarche du libre accès, Philosophie, science et société ne peut admettre de contribuer à nourrir le Big Brother et a décidé de supprimer ses liens vers les réseaux sociaux. Il est difficile de prévoir les conséquences à long terme de ce suivi et de ce profilage de la grande majorité de la population sur le plan de la société civile et de son évolution mais, par contre, en cas de régime politique autoritaire le ciblage des opposants sera facile et immédiat. Il y a donc un danger potentiel. 

De plus, on sait que le contenu des réseaux sociaux est manipulé par des activistes et par des entreprises d'état, qui les inondent de propagande. Il y a une naïveté dans leur usage sans précaution. Leur utilisation massive en fait le moyen idéal de contrôle des opinions.

Pour un autre utilisation du web, lire l'article : Open access, libre accès, science ouverte