Après avoir montré l’affinité originaire de la philosophie et des diverses sciences (qui, pour beaucoup, en sont une dérivation selon un processus séculaire d’autonomisation disciplinaire), nous défendons la thèse selon laquelle il est indispensable aux philosophes, pour être à la hauteur de leur vocation, de garder un lien étroit avec la culture scientifique (en particulier celle des sciences humaines).
Nous avançons l’hypothèse que cette relation est asymétrique, puisque pour des raisons liées à la nature et la spécificité du problème philosophique, les savants ne bénéficient qu’indirectement de l’éclairage des philosophes, tandis que ceux-ci doivent être très directement informés des avancées scientifiques.
> Voir l'article : Pensée philosophique et pensée scientifique