Philosopher en montagne
Frankenstein et le sublime

 

« Plus je grimpais, plus la vallée prenait un aspect magnifique et grandiose. Des châteaux en ruine suspendus au bord des précipices, près des montagnes hérissées de sapins, l’Arve impétueuse, çà et là des chalets apparaissant parmi les arbres, tout figurait au décor d’une singulière beauté. Et cette beauté était plus grande encore, plus sublime grâce aux Alpes dont les dômes et les pyramides couverts d’une neige éclatante dominaient tout, comme s’ils appartenaient à un autre monde, habité par des êtres d’une autre race » (Frankenstein ou le Prométhée moderne, Mary Shelley).