Philosopher en montagne
Monde féérique

 

Les Drus

« Le spectacle qu’offrait le monde était féerique, enfantin et étrange. Les épais coussins de neige légère et bouffante sur les branches, les bosses du sol dissimulant des arbustes rampants ou des rochers en saillie, les formes du paysage tapies, enfouies, à l’affublement grotesque, donnaient à voir un monde de lutins à l’aspect cocasse, comme sorti d’un conte. Si le devant de la scène, où l’on progressait à grand-peine, avait une allure fantastique et malicieuse, les Alpes enneigées, échelonnant à l’arrière-plan leurs statues qui pointaient au loin, produisaient une impression d’élévation hiératique » (La Montagne magique, Thomas Mann, 1924).

 

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