Revue philosophique

Le Cercle de Vienne

 

La Conception scientifique du monde, connue aussi sous le titre Manifeste du Cercle de Vienne, est un texte programmatique de Rudolf Carnap, Hans Hahn et Otto Neurath, publié en 1929. Il décrit les projets épistémologiques et politiques des membres du Cercle de Vienne. Ce texte est dédié à Moritz Schlick, venu rejoindre le Cercle qui réunissait déjà divers philosophes et scientifiques désireux de travailler à une conception scientifique du monde.

 

Pour citer cet article :

Juignet, Patrick. Le Cercle de Vienne. Philosophie, science et société. 2017. https://philosciences.com/cercle-de-vienne.

 

Plan de l'article :


  1. Le contexte de 1929
  2. Les thèses principales du Cercle de Vienne
  3. Au delà du "Manifeste"

 

Texte intégral :

1. Le contexte de 1929

Vienne est une ville culturellement et scientifiquement en pointe. Le Cercle d'épistémologie qui se forme à ce moment se compose de philosophes qui sont en même temps des scientifiques actifs. Ils ont pour projet de réfléchir sur le fondement et la nature de la connaissance scientifique, avec pour mot d'ordre l'éviction de la métaphysique. Ils veulent aussi fonder une philosophie rationnelle connectée avec l'avancée des sciences. La période productive de ce collectif a duré de 1929 à 1936.

Le contexte intellectuel était particulier. Le début du XXe siècle a connu des avancées spectaculaires dans les domaines de la logique, des mathématiques et la physique classique traverse une crise, car elle est ébranlée par la théorie de la relativité et par la naissance de la mécanique quantique. Du point de vue philosophique, il se produit une irruption de courants irrationalistes, contre lesquels s'élève le Cercle. Il est apparu nécessaire, à ce petit groupe de philosophes, de développer une approche philosophique qui soit capable de comprendre et d'intégrer les nouveautés de la science. Pour les fondateurs du Cercle, la philosophie doit être l’alliée privilégiée de la science dont elle doit pouvoir décrire les procédés.

Le Cercle est à l'origine de « l'empirisme logique », parfois mal nommé « positivisme logique ». Cette école de pensée a pour thèse principale que toute connaissance scientifique doit venir de l'expérience et d'une vérité logique ou mathématique. Ses membres les plus influents furent Rudolf Carnap, Hans Hahn, Otto Neurath, Moritz Schlick. Participèrent également aux travaux Hans Reichenbach, Philip Frank, Alfred Tarski, Karl Popper, Kurt Gödel. Le Cercle se réunira de 1929 jusqu'à 1936, date de l'assassinat de Moritz Schlick par un étudiant nazi. Par la suite, la plupart de ses membres émigrèrent pour fuir le nazisme.

C'est à la même époque et avec la même orientation philosophique s'est formée autour de Hans Reichenbach la Société de philosophie empirique à Berlin.

2. Les thèses principales du Cercle de Vienne

Principes généraux 

Il n'y a pas de doctrine commune arrêtée et les divers participants du Cercle ont des conceptions assez différentes les unes des autres. Le groupe ne défendait ni une "doctrine" ni un "dogmatisme de quelque nature que ce soit" écrit Melika Ouelbani (Le cercle de Vienne, Paris, PUF, p.6.).  Les membres du Cercle avaient tous une formation et une attitude scientifique qui les opposaient à la métaphysique. Ils avaient pour devise une partie de l'aphorisme de Wittgenstein "ce qui peut se dire se laisse dire clairement " qui a été choisi comme emblème du manifeste.   

Nous retiendrons du Manifeste uniquement l’aspect épistémologique et méthodologique. La conception scientifique du monde ne se caractérise pas par des thèses propres, mais par son attitude et son but. Ce dernier est double : il vise à constituer une science unitaire et à faire de la philosophie un théorie de la connaissance. L’accent mis sur le travail collectif, ainsi que la valeur accordée à ce qui peut être saisi inter-subjectivement. Il s’ensuit la recherche d’un symbolisme purifié des scories des langues historiques.

Selon cette conception, qui reprend une distinction classique, les énoncés sont soit analytiques (et doivent dans ce cas avoir une logique ou mathématiques) ou synthétiques (et doivent  correspondre à un fait empirique avéré). Cette distinction se retrouvera dans la classification des sciences, qui seront soit des sciences analytiques, soit des sciences empiriques.     

Le langage

La première thèse porte sur le langage. Le langage ordinaire est considéré comme trompeur et imprécis. Il faudrait, dans le domaine philosophique et scientifique, utiliser un langage précis fondé sur des évidences empiriques et une syntaxe valide logiquement. Chaque proposition de base, élémentaire, devrait correspondre à un fait empiriquement avéré et vérifiable. C'est ce qui constitue le « sens » de toute proposition. Dans le cas contraire, elle n'a pas de sens.

Il n'est pas absurde de partir d'une étude du langage (énoncés, propositions) et de chercher à évaluer les conditions dans lesquelles énoncés et propositions auraient du sens. Cette question se divise en deux : celle concernant des énoncés logico-mathématiques (analytiques) qui doivent répondre à des critères formels ; celle des énoncés empirique (synthétiques) qui doivent être vérifiables par des faits.

Cependant il y a une nuance à respecter. Les philosophes du Cercle de Vienne distinguent la signification cognitive (celle d'un énoncé dont la valeur de vérité est connaissable) de la signification émotive (celle qui exprime notre attitude face à l'Univers). Les second, s'ils sont systématisés débouchent, sur propositions métaphysiques sans signification cognitive.

Cette thèse est toutefois assez violente, puisqu'elle dénie l'existence des contenus cognitivo-sémantiques (les concepts) pour ramener le langage à une syntaxe. Cette syntaxe pour être recevable doit être valide formellement (logiquement), ou désigner un fait empirique attesté. Dans ces deux cas le propos est considéré comme « ayant un sens ». On emploie les termes de behaviorisme langagier ou behaviorisme logique pour désigner cette position.

Le terme de physicalisme a été inventé au XXe siècle par Rudolf Carnap (Die Physische Sprache als Universalsprasche der Wissenschaft, 1931) pour désigner l'utilisation du langage de la physique, quel que soit le domaine d'étude.

Cette thèse est radicale et critiquable. Contre cette position, on peut faire valoir que le sens d'une proposition peut aussi être considéré comme l'ensemble des concepts qu'elle fait jouer. Or un grand nombre de concepts sont abstraits et ne désignent rien sur le plan empirique. Il s'agit d'énoncés théoriques (qui n'ont rien de métaphysique) comme en comportent la plupart des théories scientifiques et philosophiques. Dire que l'attraction entre les masses est inversement proportionnelle au carré de la distance qui les sépare, ne correspond à aucun fait empirique. C'est un énoncé abstrait. Affirmer, en philosophie, qu'un réalisme ontologique prudent est de mise, n'est pas un énoncé empirique. Ces énoncés ont pourtant un sens précis liés aux concepts mis en jeux.

La méthode scientifique

La connaissance commence par des propositions empiriques élémentaires qui sont appelées des "énoncés protocolaires". Chacun de ces énoncés est susceptible d'une vérification immédiate. À partir d'un ensemble d'énoncés vérifiés, par induction, selon des raisonnements logiques et mathématiques, il serait possible de construire une théorie scientifique. Réciproquement, les théories scientifiques permettent de prévoir des faits descriptibles par des énoncés protocolaires, qui seront confirmés, ou infirmés, par l'expérimentation.

Les propositions élémentaires sont dites synthétiques, elles portent sur le monde et elles sont vraies si elles correspondent au monde. Cette correspondance est leur "signification". Les propositions logiques et mathématiques sont des propositions analytiques et sont vraies (ou fausses) par validité interne, indépendamment du monde. Elles sont sans significations.

Toutes les théories scientifiques pourraient se ramener à des systèmes explicatifs de type logico-mathématique et à des propositions élémentaires empiriques. Les premières sont les "explications" et les secondes la "justification" de la théorie explicative.

Cela aboutit à distinguer le "contexte de la découverte" (renvoyé du côté des sociologues ou psychologues) du "contexte de la justification". L'attitude proposée consiste en une analyse normative de la justification et laisse de côté le contexte de la découverte (il s'agit de purifier la connaissance de tous les éléments psychologiques et bien entendu de toute métaphysique).

L'unité de la science

Le Cercle défend une unité de la science à venir. Celle-ci se fera grâce à un langage commun fondé sur les principes énoncés plus haut. Les langages des différentes sciences devraient pouvoir être harmonisés et les travaux particuliers des chercheurs exprimés dans un langage commun à tous.

Il s'ensuit, pour certains comme Otto Neurath, un réductionnisme au moins épistémologique. S'il n'est pas certain que les lois de la biologie, par exemple, puissent se réduire aux lois de la physique, au moins les énoncés devraient être exprimés en concepts physiques. C'est ce qu'Otto Neurath appela physicalisme, en un sens moins général et moins réducteur que Rudolf Carnap.

L'idée est de trouver un langage unificateur pour toutes les sciences. C'est grâce à ce langage que ce ferait l'unité. Cependant, deux thèses s'opposent au sein du Cercle : l'une cherchant à faire de la science un système unifié et l'autre promouvant une vision encyclopédique associant unité de langage et diversité des domaines.

La métaphysique

L’article de Rudolf Carnap, paru en 1932 dans la revue Erkenntnis, soutient que la métaphysique consiste en des énoncés dépourvus de sens, constitués de propositions apparentes (Scheinsätze). Cette critique est donc radicale.

L'analyse des énoncés portant sur le monde permet de faire apparaître une démarcation entre les énoncés qui portent des données empiriques et les énoncés dits « dépourvus de signification », parce qu'ils ne portent sur rien d'empiriquement constatable. Les seconds sont qualifiés de « métaphysiques » (car ils portent sur des sujets traditionnellement considérés comme tels).

La métaphysique s'expliquerait par deux types d'erreurs, d’une part l'usage du langage ordinaire, d'autre part la supposition d’une connaissance possible par la seule pensée, sans l'aide d'aucune donnée empirique. 

Concernant le langage ordinaire, il conduit à faire des suppositions erronées sur la nature des choses. Par exemple, étant donné que la phrase « cinq est un nombre premier » a la même structure grammaticale que la phrase « Paris est une ville », on en  supposer que le nombre cinq est un objet individuel de même nature que la ville de Paris. Or ce n'est pas le cas. 

La critique vise aussi la possibilité de jugements synthétiques a priori. La pensée abstraite ne serait capable que de jugements analytiques, passant par déduction d'un énoncé à un autre sans pouvoir rien n'y ajouter. 

La métaphysique, qui prétend donner des jugements synthétiques a priori dans le langage ordinaire à partir d'une expérience spontanée, est sans fondement.

Alexis Bienvenu note qu'à Berlin Hans Reichenbach défend comme les Viennois une conception scientifique du monde visant à libérer la pensée des « non-sens de la métaphysique ». Sa particularité réside dans la conviction qu'une telle rupture ne peut advenir qu'au prix de l'abandon de toute recherche de la certitude ( Reichenbach Hans. Encyclopédia Universalis. ) . 

3. Au delà du "Manifeste"

La connaissance empirique

On voit se manifester dans cette philosophie une tendance à faire prédominer le formalisme dans la connaissance. Pas de genèse progressive, de construction à partir d'une activité humaine.

"La connaissance n’est pas pensée dans son déroulement temporel, ni dans sa constitution proprement humaine qui ferait appel à des facultés spécifiques. Le point de vue adopté ici est celui de la logique : la connaissance est définie comme structure d’énoncés, elle se présente donc nécessairement sous la forme d’un langage déterminé" (Chapuis-Schmitz Delphine. Le Cercle de Vienne,  Labyrinthe (n° 18). 2004.).

La philosophie aura pour rôle de rendre compte du fonctionnement logico-langagier des sciences. Le système des énoncés cognitifs est établi à partir de règles de formation et de transformation, grâce auxquelles chaque concept occupe une place bien définie dans cette structure logique que Moritz Schlick compare à un filet, dont les mailles plus ou moins fines s’accordent avec une précision plus ou moins grande aux faits du monde.

On retrouve là en filigrane le célèbre critère « vérificationniste » du sens, qui concentre à lui seul l’exigence empirique d’un appui de toute connaissance sur l’expérience : le sens d’un énoncé, c’est la méthode de sa vérification ; autrement dit, un énoncé n’a de sens que dans la mesure où ce qu’il affirme peut être perçu ou observé. Unité de la science et critère cognitif du sens vont ainsi de pair avec une perspective empirique et empiriste forte.

Il y a une radicalité excessive dans la norme méthodologique proposée. Une science ne devrait employer que des termes et des énoncés qui puissent être directement référés à la réalité et les seuls raisonnements acceptables seraient logico-mathématiques. La thèse évidente d'une connaissance empirique s'appuyant sur les faits dont nous pouvons avoir une expérience est exacerbée et rigidifiée par l'exigence d'une correspondance univoque avec un énoncé formel.

C'est évidemment plus compliqué que cela et la plupart des sciences ne sont pas de ce type. Les tentatives de reconstruction des sciences faites sur cette base sont des échecs. Enfin et surtout, le gros problème vient de l'arrière-plan constitué par le behaviorisme langagier. Nier l'existence de contenus sémantico-cognitifs indépendants et ramener la pensée à une démarche opératoire liant faits empiriques et énoncés syntaxiques est un appauvrissement extrême et en réalité impraticable.

Le Cercle est contre l’opposition introduite par Wilhelm Dilthey entre sciences de la nature et de la culture (Introduction aux sciences de l'esprit, 1883) et veut imposer une unification du champ scientifique. Il n’y a qu’une seule méthode pour connaître et qu’un seul domaine unifié.

La philosophie

Une nouvelle philosophie

En 1930, Moritz Schlick écrit un article Le tournant de la philosophie dans lequel il donne pour nouveau rôle à la philosophie de clarifier le sens des concepts et des propositions, ce qu'il considère comme une activité de réflexion. C'est une proposition novatrice et intéressante car effectivement les assertions du langage ordinaire, mais aussi du langage philosophique, sont floues et ambigües, et contiennent souvent des présupposés non explicites.

La philosophie serait « malade », car portée par une pensée confuse. Plutôt que de continuer dans ses propositions douteuses, elle devrait changer de rôle et s'atteler à la tâche d'épuration du langage et de clarification logique de la pensée.

Diverses tâches l'attendent. Elle devrait :

- définir et utiliser des mots ayant une signification

- respecter les règles de la syntaxe sous-tendues logiquement

Mais ceci ne suffit pas, il faut aussi

- mettre en place des catégories pertinentes

En effet, des catégories sont incompatibles entre elles et des termes appartenant à ces catégories ne doivent pas être associés dans une même proposition. Des phrases correctes avec des termes bien définis peuvent aboutir à des absurdités, si on associe des termes appartenant à des catégories différentes.

Enfin, la philosophie aurait pour rôle de mettre au point un langage unificateur pour les sciences comme indiqué plus haut.

Démarcation et répartition des rôles 

Moritz Schlick défend une position radicale, qui aboutit à une démarcation des types de pensées, mais qui se nuance par une répartition des rôles entre science, philosophie et art.

La clarification des problèmes philosophiques traditionnels conduira à montrer que nombre d'entre eux sont de faux problèmes. Le rôle de la philosophie renouvelée sera de les transformer en problèmes ayant une réponse empirique selon une formulation rigoureuse. La méthode de cette clarification est celle de l’analyse logique.

Lorsque quelqu’un affirme : « Il y a un Dieu », « L’Inconscient est le fondement originaire du monde », « Il y a une entéléchie comme principe directeur du vivant », nous ne lui disons pas : « Ce que tu dis est faux », mais nous lui demandons : « Qu’est-ce que tu signifies avec tes énoncés ? ».

Pour les tenants du Cercle de Vienne, grâce à une telle question, une démarcation très nette apparaîtra alors entre deux espèces d'énoncés : d’un côté les affirmations apparentées à celles de la science empirique ; leur sens peut être constaté par les données empiriques. Les autres énoncés, parmi lesquels ceux que l’on vient de citer, et qui se révèlent complètement dénués de signification.

Il s'ensuit une répartition des rôles culturels. Les énoncés métaphysiques réinterprétés perdent le contenu émotionnel qui, dans la plupart des cas, est essentiel pour le métaphysicien. L’analyse montre que ces énoncés ne disent rien, mais ne sont en quelque sorte que l’expression d’un sentiment. L’expression d’un tel sentiment est important. Mais, le moyen d’expression adéquat n'est pas la philosophie, mais l’art (la littérature, la poésie, la musique). Si à leur place on choisit l’habillement abstrait d’une théorie, cela comporte un danger : un contenu théorique est simulé là où il n’y en a pas.

Conclusion

 Suite au nazisme, les membres du Cercle de Vienne ont émigré aux USA, où va se développer l'empirisme logique, puis la philosophie analytique. Carl G. Hempel, avec Rudolf Carnap, Hans Reichenbach et Herbert Feigl, sont les principaux responsables de l’implantation de la philosophie analytique dans les pays de langue anglaise, après la Seconde Guerre Mondiale.

Quelle filiation y a-t-il avec le cercle de Vienne ? Pour Rudolf Carnap, le critère de démarcation de la science est le fait qu'un énoncé ait une "signification", c'est-à-dire qu'il puisse être clairement vrai ou faux. Cela conduit vers une philosophie du langage consistant à répertorier quels types d'énoncés peuvent être ainsi testés ; c'est ce qui donnera la philosophie analytique. Karl Popper, qui émigra en Nouvelle-Zélande, prendra une autre orientation.

L'héritage légué à la postérité par le Cercle de Vienne concerne surtout l'attention portée au langage et la nécessité de plus de clarté et de rationalité en philosophie. Ces intentions sont les bienvenues car la philosophie en évitant systématiquement les problèmes métaphysiques insolubles et en bannissant les formulations polysémiques et floues serait plus crédible et plus accessible. Ce dont on ne peut que se féliciter. Mais on peut aussi constater qu'une partie des philosophes se réclamant de la philosophie analytique pêchent par excès, car ils développent une pure philosophie du langage assez aride ou proposent des reformulations dans le langage de la philosophie analytique de problèmes philosophiques classiques, ce qui ne les clarifie pas et n'apporte pas nécessairement de solution.

 

Bibliographie :

Manifeste du Cercle de Vienne : republié in : Antonia Soulez, Manifeste du Cercle de Vienne et autres écrits, Paris, Vrin, 2010.

Bibliographie secondaire :

Carnap R., « Le dépassement de la métaphysique par l'analyse logique du langage », in Manifeste du Cercle de Vienne et autres écrits, Paris, Vrin, 2010, p. 149-171.

Bienvenu Chapuis.  Hans Reichenbach. Encyclopædia Universalis.

Chapuis-Schmitz Delphine. Le Cercle de Vienne,  Labyrinthe (n° 18) [en ligne]. 2004.

Hemple C. Analyse logque du langage, Paris, Fisette et Poirier, 1965.

Ouelbani M., Le Cercle de Vienne, Paris, PUF, 2006.

 

L'auteur :

Juignet Patrick