Philosopher en montagne
Présence discrète

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En fin d’après-midi, le contre-jour transforme les pentes en ombres chinoises. Il fait bon s'y glisser en douceur dans un sillage discret, qui s'effacera le soir venu. À l’air du ciel, entre soleil et neige, il suffit de rebondir sur la crête et de se laisser griser par la fraîcheur. Le grandiose du paysage, le jeu avec la pente, mènent simplement au présent.